Communiqué du ministère des Affaires étrangères à l'occasion du 51e anniversaire de l'invasion turque de Chypre (20.07.2025)

Communiqué du ministère des Affaires étrangères à l'occasion du 51e anniversaire de l'invasion turque de Chypre (20.07.2025)

Cela fait aujourd'hui 51 ans que l'invasion turque de Chypre a conduit à l'occupation d'un tiers du territoire de la République de Chypre, en violation de toute notion de droit international.

La Grèce est respectueuse de la mémoire de ceux qui sont tombés au combat, partage le drame des disparus et des déplacés et exprime sa gratitude éternelle à tous ceux qui ont combattu avec courage et abnégation pour défendre Chypre.

La question chypriote reste à ce jour une question internationale d'invasion et d'occupation illégales et une violation permanente et quotidienne de la Charte des Nations Unies. La perpétuation du statu quo actuel, ainsi que la création de « deux États », ne constituent pas des solutions acceptables.

La Grèce, en plein accord avec la République de Chypre, reste attachée à la recherche d'une solution globale et mutuellement acceptable, sur la base d'une fédération bizonale et bicommunautaire, avec une égalité politique entre Chypriotes grecs et Chypriotes turcs, une personnalité internationale, une souveraineté et une citoyenneté uniques, dans le cadre défini par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Grâce à la fermeté avec laquelle le Secrétaire général de l'ONU s'est engagé dans la mission de bons offices qui lui a été confiée par le Conseil de sécurité, la question chypriote figure en tête de l'agenda des Nations Unies.

La Grèce soutient les efforts du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et du Président de la République de Chypre en vue de la reprise des pourparlers. Les réunions informelles en format élargi qui se sont tenues cette année à Genève et à New York montrent que les conditions propices à la réalisation de cet objectif peuvent être créées.

Le règlement de la question chypriote, dans le cadre des paramètres fixés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, la réunification de l’île et la levée de l'occupation d'un territoire d'un État membre de l'UE, restent une priorité nationale absolue.

Juillet 20, 2025