Nous nous rendons aujourd'hui à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN dans un contexte extrêmement difficile marqué par des crises qui ne cessent de s’aggraver.
L’occasion nous sera offerte de discuter avec le monarque jordanien des relations entre l'OTAN et la Jordanie, mais aussi de nous informer sur l'évolution de la situation au Moyen-Orient, et désormais en Syrie, où la situation qui se développe actuellement suscite de vives inquiétudes.
L'ambassade de Grèce à Damas est en communication constante avec l'ensemble de la communauté grecque afin de fournir toute l'assistance nécessaire.
Il y a quelques jours, j'ai eu l'occasion de discuter avec le nouveau secrétaire général, M. Mark Rutte, d'échanger des points de vue et d'exprimer l'avis que l'OTAN doit s'opposer à toute forme de révisionnisme, comme c'est le cas aujourd'hui avec l'attaque russe contre l'Ukraine. La Grèce soutient l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine.
Nous aurons l'occasion de discuter, en vue du sommet de La Haye l'année prochaine, des moyens de renforcer l'alliance euro-atlantique. Il devrait y avoir des liens solides pour renforcer l'État de droit, la démocratie et l'intégrité de tous les États.
La Grèce, qui a toujours joué un rôle moteur en mettant l'accent sur le voisinage méridional, sur les crises qui frappent actuellement le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne, continuera à jouer un rôle productif, afin que les grandes questions qui nous préoccupent puissent être résolues.
À partir du 1er janvier, la Grèce, en sa nouvelle qualité en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, contribuera de manière à toujours mettre en avant les questions qui créent des tensions et des crises, toujours fidèle au droit international, à la résolution pacifique des différends, en rapprochant le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest. Je vous remercie de votre attention.
Décembre 3, 2024