La réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN se tient à un moment extrêmement critique pour l'avenir de l'Alliance et pour la paix dans le monde. Nous devons préserver l'unité et la cohésion de l'Alliance, évaluer les forces qui nous permettront de renforcer considérablement nos capacités de défense, sans perturber la cohésion de notre défense.
La réunion ministérielle se tient dans le contexte des discussions sur l'Ukraine. Nous devons tous comprendre que nous devons soutenir l'Ukraine. La souveraineté n'est pas négociable. L'agressivité et le révisionnisme n'ont pas leur place dans le monde moderne. Ils n'ont aucune place et aucun rapport avec le droit international.
Je tiens particulièrement à souligner la question du voisinage méridional. La Grèce a été l'un des pays qui ont été à l'origine du plan d'action pour le voisinage méridional. Nous sommes dans une région très sensible. L'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et la zone du Sahel sont des régions extrêmement critiques pour la paix et la prospérité dans la région. Nous devons épuiser toutes les possibilités afin d’établir le calme dans la région. Nous devons tous comprendre qu'aujourd'hui, nous posons les bases de l'avenir.
Faisant partie du noyau dur de l'OTAN et de l'Union européenne, de l'OSCE, membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Grèce a toujours été en faveur du multilatéralisme international, du droit international, sans renoncer à la souveraineté et à l'intégrité territoriale des parties.
Décembre 3, 2025