
L'Europe est confrontée à des crises sans précédent. Crises de guerre, crises humanitaires, crises climatiques. Des crises universelles qui mettent en péril l'architecture de la sécurité mondiale et les valeurs fondamentales de l'humanisme.
L'Europe doit s’exprimer d’une voix unie, fondée sur les valeurs de l'Europe, les valeurs intemporelles qui ont donné naissance aux institutions européennes : la valeur de l'adhésion au droit international, la résolution pacifique des différends, la cessation des hostilités sur tous les fronts, l'adhésion aux valeurs de l'État de droit et de la démocratie.
En Ukraine, les hostilités doivent cesser immédiatement. Nous condamnons les attaques qui ont eu lieu ces derniers jours. L'Ukraine doit conserver son intégrité territoriale et son indépendance.
Au Moyen-Orient, l'Europe doit être activement présente pour que les hostilités cessent. Nous sommes particulièrement préoccupés par la situation en Cisjordanie. Il faut entamer un dialogue politique qui aboutisse à une solution pour la création d'un État palestinien, avec la participation de l'Autorité palestinienne, qui est la seule autorité légitime et légitimée dans la région.
L'Europe doit avoir une présence active en Syrie et il doit y avoir une intégration complète de toutes les minorités ethniques et religieuses, avec un accent particulier sur l'attachement au droit international et, en particulier, au droit international de la mer.
L'Europe doit être activement présente dans les crises humanitaires, tant en Afrique que dans d'autres parties du monde, afin de mettre un terme au cauchemar qui tourmente actuellement le monde.
Et bien sûr, l'Europe doit enfin faire des Balkans occidentaux une priorité. Vingt-deux ans après le début des processus, la Grèce reste la force motrice. Le processus doit avancer sur la base des performances propres.
L'Europe doit grandir, devenir plus forte, plus puissante. Pour cela, il faut une voix, une voix institutionnelle forte pour l'Europe. Je vous remercie de votre attention.
Avril 14, 2025