Propos recueillis par le journaliste Dimitris Venieris
JOURNALISTE : Je suis très heureux car la conjoncture actuelle rend la discussion avec le ministre, M. Gerapetritis, extrêmement intéressante pour moi tant en ma qualité de journaliste, mais qu’en celle de citoyen d'un pays qui présente des particularités dans la région où il se trouve, c'est un paramètre qui rend toute discussion avec lui intéressante. Monsieur le ministre, merci d'être avec nous.
G. GERAPETRITIS : C'est un grand honneur pour moi, c'est presque devenu une institution que je sois avec vous chaque année. C'est un honneur tout particulier. Je souhaite que cette année se passe bien et j'espère que ce sera une bonne année pour Thessalonique et pour notre Grèce.
JOURNALISTE : Vous êtes au centre de l'attention, vous êtes critiqué par la gauche, par la droite et de toutes parts. En tant que professeur, vous n'êtes pas un homme politique classique et souvent, les choses que vous dites et avec lesquelles on peut être d'accord, vous les dites d'une manière académique et cela peut prêter à confusion. Je pense à ce que vous avez dit un jour - je ne me souviens pas si vous l'avez dit exactement ainsi - que vous voulez faire du bien à votre pays, et que si certains considèrent que certains choix sont des concessions, ils ont raison de le penser.
G. GERAPETRITIS : Si je devais tenir compte chaque jour des reproches qui me sont adressés, lesquels, pour la plupart, proviennent, à mon avis, de motivations égoïstes ou d'une ardeur excessive qui n'a rien à voir avec le patriotisme, alors il est certain que je serais devenu le jouet des intérêts et des humeurs de chacun. Je suis à ce poste pour servir mon pays. Je ne suis pas là pour être apprécié. Si je voulais être apprécié et me constituer un capital politique, je vous assure que j'aurais choisi une voie très différente. Je serais beaucoup plus porté sur les discours et pas du tout sur le fond. En quittant ce poste, je veux avoir laissé à mon pays un capital diplomatique solide, que je pense avoir acquis au cours des deux dernières années. Je veux que les Grecs se sentent en sécurité. Nous comprenons tous que nous traversons actuellement les conditions les plus difficiles que l'Europe et le monde aient jamais connues. Des conditions asymétriques. Deux guerres dans notre voisinage. Des dirigeants qui ont tendance à faire preuve d'un comportement arbitraire. C'est une conjoncture très difficile.
JOURNALISTE : Je voudrais toutefois m'attarder un instant sur un dernier point, car il est très actuel, avant de passer aux questions plus importantes. Non pas que ce soit un sujet mineur, mais il s'agit d'une question particulière. Où en sommes-nous avec le monastère du Sinaï ? Qu'en est-il de Damianos ?
G. GERAPETRITIS : Nous avons eu une évolution de dernière minute. Le ministère des Affaires étrangères a émis un communiqué. Hier midi, une délégation grecque composée de la vice-ministre des Affaires étrangères, Mme Papadopoulou, et du Secrétaire général du ministère de l'Éducation, M. Kalantzis, est partie à destination d’Egypte afin de faciliter le transfert de l'archevêque Damianos et d'autres Grecs qui se trouvaient au monastère et souhaitaient venir en Grèce. C'était une mission extrêmement difficile. Nous avons dû rester en contact permanent toute la nuit avec les autorités égyptiennes et, bien sûr, avec les moines, afin que le transfert se déroule sans heurts. C'était une opération très complexe. Heureusement, tout s'est bien terminé. Ce matin, à 7 heures, le vol spécial transportant l'archevêque et son escorte est arrivé à l'aéroport « Eleftherios Venizelos ». Dans les prochains jours, les développements concernant la succession de l'archevêque seront mis en route, conformément à son souhait exprimé par écrit. Ce fut un moment très difficile pour le monastère, qui est le plus ancien lieu de culte encore en activité, et j'espère que nous parviendrons à un accord dans les plus brefs délais.
JOURNALISTE : Nos relations avec l'Égypte ont-elles toutefois été perturbées ?
G. GERAPETRITIS : Je dirais exactement le contraire. Il faut garder à l'esprit qu'il est extrêmement difficile d'intervenir de cette manière sur le territoire d'un État étranger. En effet, la Grèce considère aujourd'hui comme acquis qu'elle a son mot à dire sur le monastère du Sinaï, et historiquement, c'est effectivement le cas. Mais cela ne va pas de soi, car d'autres États et d'autres communautés religieuses ont également des vues sur le monastère. La Grèce a donc consolidé son rôle. Nous sommes en communication permanente avec l'Égypte. J'espère que nous parviendrons très prochainement à un accord concernant l'avenir du monastère et le maintien de son caractère orthodoxe grec. Il est très important que nous ayons cette relation stratégique - je dirais fraternelle - avec l'Égypte.
JOURNALISTE : Pour aborder deux grandes questions, la première concerne les développements au Moyen-Orient, même si la situation y est très confuse d'un point de vue historique. Je pense, sans vouloir me vanter, avoir suffisamment lu l'histoire de la région, mais j'ai la conviction – et non l'impression – qu'en Grèce, nous ne la connaissons pas. Et nous tirons des conclusions et agissons comme si nous étions un pays hostile – c'est ce qui ressort à l'extérieur – à Israël. Il y a des responsabilités à assumer à cet égard. Les gens ne connaissent peut-être pas la véritable histoire, mais l'histoire de la région ne date pas d'hier, elle est millénaire. Mais les gens lancent leurs slogans, interviennent. Des artistes, des personnalités publiques, des formations politiques, des partis accusent l'ensemble du peuple israélien. Et c'est une image qui, à mon sens, ne fait pas honneur à notre pays.
G. GERAPETRITIS : Tout d'abord, je tiens à souligner que le problème de l'antisémitisme connaît une recrudescence considérable, non seulement en Grèce, mais aussi dans toute l'Europe et dans le monde entier. Comme vous l'avez dit à juste titre, il repose sur une connaissance insuffisante de l'histoire, mais aussi des faits réels. Je tiens à dire que la Grèce entretient une relation stratégique avec Israël, mais qu'elle entretient également, et c'est extrêmement important, d'excellentes relations avec tous les États du monde arabe. En tant que pays, nous avons réussi à établir d'excellentes relations avec Israël, mais aussi avec tous les pays qui jouent un rôle important dans la région.
Je tiens à dire qu'il est inacceptable de confondre les peuples et leurs gouvernements. C'est, à mon avis, un principe totalitaire. Même si l'on est en désaccord avec le gouvernement israélien, il est inacceptable de prendre pour cible le peuple, car cela aurait des conséquences dramatiques.
Je tiens à dire qu'il est extrêmement important que la Grèce conserve une position ferme dans ce contexte. Et notre position est ferme depuis le premier jour où l'attaque du 7 octobre a eu lieu. Nous sommes en faveur du droit international. Libération immédiate des otages, cessation immédiate des hostilités, aide humanitaire immédiate. Nous sommes pionniers en matière d'aide humanitaire et, bien sûr, nous sommes en faveur, par le biais d’une solution politique, de la création de l’Etat palestinien, qui garantira également la sécurité d’Israël.
JOURNALISTE : Récemment, plusieurs pays, des pays puissants, des pays importants, ont soulevé la question de la reconnaissance de l'État palestinien. Notre position est-elle claire, sommes-nous pour, sommes-nous contre ?
G. GERAPETRITIS : Notre position est claire. La Grèce est favorable à la création de l'État palestinien. La question n'est pas de savoir si nous allons le reconnaître, mais quand nous allons le reconnaître et de quelle manière. Pour nous, il est important que la reconnaissance de l'État palestinien se fasse par le biais d'organisations internationales, par le biais du processus politique. Vous savez, la reconnaissance unilatérale n'aide pas et n'a pas aidé jusqu'à présent. La priorité actuelle devrait être la cessation immédiate des hostilités. Nous devons être en mesure de mettre fin à la catastrophe humanitaire qui se déroule actuellement à Gaza. Nous avons entrepris une série d'actions humanitaires. D'autre part, la Grèce fait partie des pays qui ont le plus contribué à la reconnaissance de l'Autorité palestinienne comme seul interlocuteur institutionnel du peuple palestinien. Pour nous, il est très important que les Palestiniens aient leur mot à dire. L'État palestinien sera soumis aux garanties qui s'imposent et à la tutelle des organisations internationales.
JOURNALISTE : Passons à l'autre grand sujet, l'Ukraine. Le gouvernement et vous-même, en tant que ministre, êtes accusés d'avoir adopté une position unilatérale qui n'a finalement rien apporté à notre pays. Donald Trump est arrivé au pouvoir, a laissé tomber toute l'Europe, a pris des initiatives et nous sommes maintenant, en tant que pays, dans un groupe de pays européens qui semblent être maladroits, incapables de s'imposer dans ce conflit, qui est l'invasion d'un pays sur le territoire d'un autre.
G. GERAPETRITIS : Cette approche superficielle, qui est faite - et vous faites très bien, car vous me donnez l'occasion de me positionner sur cette question, provient d'une lecture extrêmement simpliste de phénomènes géopolitiques complexes. Et malheureusement, lorsque l'opposition s'empresse de dire que nous nous sommes attachés au groupe de l'Europe ou que nous avons renforcé de manière disproportionnée l'Ukraine, elle cause malheureusement un tort énorme à notre politique nationale. Et je vais vous expliquer immédiatement pourquoi.
La Grèce s'est dès le début prononcée en faveur de l'intégrité territoriale et contre le révisionnisme en Ukraine. Nous avons un agresseur et un défenseur. La position que notre pays se devait adopter était précisément celle qu'il a adoptée. En d'autres termes, nous devons nous en tenir au droit international, dénoncer toute tentative de révisionnisme, toute tentative de modification des frontières. Imaginez, aujourd'hui, ceux qui plaident en faveur d'une position plus équilibrée, plus conciliante, que diront-ils lorsque se poseront les questions cruciales qui, pour nous, sont d'ordre national, telles que Chypre, nos zones maritimes, notre position en Méditerranée orientale. Comprenons donc que le droit international et la dénonciation du révisionnisme ne sont pas un exercice facultatif. Ce n'est pas un exercice sélectif. C'est un exercice universel. Soit vous êtes en faveur du droit international et contre le révisionnisme, soit vous perdez tout intérêt légitime à pouvoir l'invoquer lorsque vous vous trouvez dans une situation difficile. L'attitude qui nous est proposée aujourd'hui, à savoir adopter une attitude sélective à l'égard du droit international, essayer en même temps d'être en bons termes avec tout le monde, est une attitude qui n'est pas seulement préjudiciable, mais aussi destructrice pour le pays.
JOURNALISTE : Cela ne contredit-il pas, Monsieur le Ministre, ce que nous disions tout à l'heure à propos des Juifs et des Palestiniens ? Et n'avons-nous pas clairement des opérations en cours sur le territoire palestinien ? N'est-ce pas similaire ?
G. GERAPETRITIS : Avec tout le respect que je vous dois, permettez-moi de dire que ce n'est pas comparable, car ici, nous avons eu une action agressive de la part de la Russie en Ukraine, tout comme nous avons eu un acte terroriste, qui a été commis à l'intérieur de l'État d'Israël, comme nous le savons, et qui a fait des centaines de victimes. Donc, à l'heure actuelle, il n'est pas exact, à mon avis, de présenter ces deux cas comme identiques. Ce à quoi nous devons toujours nous tenir, c'est l'application universelle du droit international.
Que prescrit le droit international dans les deux cas ? Premièrement, le règlement pacifique des différends. Deuxièmement, l'absence de modification des frontières. Troisièmement, l'application des résolutions des Nations Unies qui, en ce qui concerne spécifiquement la question palestinienne, mentionnent explicitement la question des deux États, condamnent les attentats terroristes et demandent la libération des otages. Nous resterons donc toujours sur la bonne voie. Oui, la Grèce a toujours entretenu de bonnes relations avec l'ensemble du monde arabe, et en particulier avec les Palestiniens. Nous continuerons à le faire. Nous prendrons toutes les initiatives possibles, y compris au sein de l'Organisation des Nations Unies.
JOURNALISTE : Ce ne sont pas deux choses identiques. C'est une question que n'importe quel citoyen pourrait poser. Le fait que nous ayons détérioré nos relations avec la Russie n'est-il pas un problème majeur ?
G. GERAPETRITIS : Tout d'abord, je tiens à souligner que la position vis-à-vis de la Russie n'est pas une position grecque, mais une position européenne. Nous faisons partie des pays qui ont effectivement des liens traditionnels avec la Russie. Et notre souhait est, lorsque l'ordre international et l'architecture de sécurité internationale seront rétablis, de développer bien sûr nos relations avec la Russie.
Cela ne change rien au fait que nous devons adopter une position claire. Sommes-nous du côté de l'agresseur ou du défenseur, sommes-nous du côté du droit international ou du révisionnisme ? Cette position, qui est équilibrée, équivaut en réalité pour la Grèce à une perte très grave de capital diplomatique. Vous savez que je suis un fervent défenseur du droit international. Je le soutiens, je l'ai toujours soutenu. Et dans ma politique je ne cesserai jamais de souligner sa nécessité. Nous nous trouvons actuellement dans une phase de transition. Nous assistons à un recul des organisations internationales, à la prise d'initiatives, en particulier entre les États puissants. Pour nous, pouvoir avoir notre mot à dire dans l'architecture internationale de sécurité, en adhérant aux traités internationaux, qui constituent d'ailleurs la base de notre propre existence, est quelque chose que nous ne pouvons jamais nier. Ceux qui, avec des mots faciles, une connaissance minimale et des discours patriotiques, s'expriment pour dire ce qu'ils ont à dire, sont tout simplement dangereux pour le pays.
JOURNALISTE : Une dernière chose pour conclure. Le câble. Nous avons eu une discussion très intéressante et avons longuement évoqué les difficultés et les problèmes qui se sont posés. Et j'aimerais entendre le ministre dire s'il y a vraiment un problème ou s'il pense que le projet se déroulera normalement.
G. GERAPETRITIS : Comme toujours, je vais être clair. La Grèce a soutenu le projet d'interconnexion électrique entre la Grèce et Chypre par tous les moyens. Je souligne à chaque occasion que ce projet se poursuivra normalement. Il s'agit d'un projet qui concerne et profite bien sûr avant tout à Chypre. C'est pourquoi il doit bénéficier d'un soutien incontestable de la part de Chypre. Ces derniers jours, certaines questions ont effectivement été soulevées à propos de cette position. J'espère que toutes ces questions, qui ont été soulevées en rapport avec les études de viabilité ou d'autres sujets, seront surmontées.
La position de notre pays est très claire. Ce projet est extrêmement important pour Chypre, bien sûr, mais aussi pour la Grèce. Il se poursuivra normalement une fois que les questions financières, qui doivent être résolues, auront été surmontées. Il n'y a aucun problème en ce qui concerne le risque géostratégique qui serait présent. La Grèce ne cédera pas tant que ces questions ne seront pas résolues vis-à-vis de tout tiers, et en particulier de la Türkiye. Pour nous, je pense qu'il est évident que nous ne céderons pas. Si nous avions ce genre de réserves et de doutes, nous n'irions pas de l'avant avec le plan d'aménagement du territoire maritime, les aires marines ou la proclamation des terrains maritimes. Je suis clair sur le fait que le projet, indépendamment des critiques que certains peuvent avoir, ira de l'avant, dès lors que nous aurons une position claire qui ira au-delà des questions de procédure pour la poursuite du projet.
JOURNALISTE : Et une dernière question purement théorique. Les partis politiques en Grèce ont-ils trouvé un terrain d'entente sur nos questions relevant de la politique étrangère ? C'est ainsi que vous voyez les choses ? Car ce que les citoyens perçoivent, c'est que nous recherchons toujours les sujets qui nous divisent et que nous ne trouvons pas ceux qui nous unissent pour faire des pas en avant. C'est mon impression, tant pour les grandes questions que pour les plus petites.
G. GERAPETRITIS : La vérité est que, dans de nombreux cas, la politique étrangère est utilisée comme un forum d'opposition politique, ce qui, à mon avis, dépasse les limites. Je ne dis pas que la politique étrangère doit être exclue du débat politique ou de la critique politique. Au contraire. Bien sûr, il doit y avoir de la critique, mais il ne doit pas y avoir ce type de nihilisme politique, car certaines questions sont tout à fait objectives.
Pour la première fois au cours des deux dernières années, la Grèce a pris des initiatives pour garantir concrètement ses droits souverains, comme cela n'avait jamais été le cas auparavant. La Grèce est actuellement co-productrice de l'architecture internationale de sécurité au sein de l'Union européenne et du Conseil de sécurité des Nations Unies. La Grèce a aujourd'hui des alliances régionales et internationales qu'elle n'avait jamais eues auparavant. La Grèce a une empreinte internationale considérable. Il est bon de ne pas la minimiser uniquement pour obtenir des avantages politiques conjoncturels. Et vous savez, puisque nous avons entamé la discussion sur le fait que je suis critiqué tant par la droite que par la gauche, j'ai une chose simple à dire, c'est que les critiques, qu'elles viennent de tous bords, sont les bienvenues. Mais au-dessus du ministère des Affaires étrangères et des partis politiques, il y a notre patrie. Et la patrie doit rester sur la voie de la stabilité. Elle doit conserver son capital diplomatique.
Tant que je resterai au ministère des Affaires étrangères, je me consacrerai exclusivement au service de ma patrie. Je n'ai pas d'autre ambition, comme vous le savez. Telle est mon ambition et je suis absolument certain que, dans ces temps difficiles, la Grèce en sortira beaucoup plus forte, beaucoup plus puissante.
JOURNALISTE : À un citoyen qui viendrait maintenant vous écouter et vous dire, nous qui affirmons avoir des problèmes économiques, comme beaucoup d'autres pays de l'Union européenne, était-il nécessaire de décider de consacrer cette somme d'euros à la défense ?
G. GERAPETRITIS : Vous voyez que ce n'est pas seulement notre problème. À l'heure actuelle, le monde entier s'efforce de renforcer les capacités de défense de chaque pays. Et c'est aussi une question qui relève désormais de l'Europe.
Pour la Grèce, le renforcement de la défense a toujours été une question géopolitique et stratégique. Notre géographie ne change pas. Elle nous place dans une région du monde qui, par définition, présente de très grands risques. Malheureusement, au cours de la décennie de crise, notre capacité à investir dans notre défense nationale s'est détériorée, pour être clair. Nous essayons de combler ce vide - qui s'est créé au cours de la décennie de crise - avec prudence. Je tiens à dire que, contrairement à ce qui se passait auparavant, le renforcement de notre défense nationale se fait sans mettre en péril le cycle budgétaire vertueux dont nous bénéficions. Pour nous, il n'y a qu'une seule motivation : pouvoir poursuivre la trajectoire de croissance de l'économie grecque, sans jamais risquer de nous retrouver à nouveau pris dans l'étau des mémorandums, dans l'étau de la dette, dans l'étau d'une éventuelle faillite.
JOURNALISTE : Bon. Monsieur Gerapetritis, Monsieur le Ministre, merci beaucoup. Une fois de plus, tout ce que nous avons dit était très intéressant. Je souhaite le meilleur à nous tous, car c'est ce qui compte.
G. GERAPETRITIS : Que cette année soit bonne et productive. Je vous souhaite bonne chance, à vous et à vos auditeurs, à Thessalonique et à la Grèce. Et que l'année prochaine, nous soyons encore plus forts, avec vigueur et puissance.
JOURNALISTE : Si vous ne tenez pas d'élections plus tôt, nous serons là. Si vous le faites, les choses pourraient changer. J'aurai un autre ministre, par exemple M. Kotzias. Je ne sais pas.
G. GERAPETRITIS : Il y a toujours un caractère dynamique dans ces questions politiques. Ce que je veux dire, c'est qu'il est très important aujourd'hui, alors que la situation mondiale est si instable, que la Grèce avance avec sécurité et stabilité. Et cette stabilité est garantie par le gouvernement actuel, qui a montré ce que signifie avoir réellement du prestige sur la scène internationale.
JOURNALISTE : Merci beaucoup, Monsieur Gerapetritis.
G. GERAPETRITIS : Ce fut un grand honneur pour moi.
Septembre 6, 2025